20 au 24 août 2007 Résumé – Synthèse Attendu
depuis quatre ans, le nouveau cru est arrivé ! Fixé du 20 au 24 août 2007, au
départ de Guyancourt. Nous y serons ! Bien
préparés physiquement et psychologiquement par les différents brevets
qualificatifs, ainsi que de nombreuses randonnées au long cours, nous sommes
parés pour le grand périple !! Cette
année, le Club de Villers Saint Paul aligne dix participants sur des options
et objectifs différents. L’option
des moins de 80 heures est composée de Cornelis, Pierrot Dorne, Luc
Bourgeois, JF Corbin et de Michel Dubois. Celle
des quatre-vingt-dix-heures retiendra les Audouin Max et Vincelette en
tandem, Alain Picard en solo, Guy Garcin, Claude Savignien accompagné de son
fils Patrick. La
méthodologie des différents départs, selon l’option retenue, n’a pas changé cette
année! Les
premiers partants sont les moins de 80 heures ce Lundi soir, 20 août à 20
heures. Le nombre de participants est tel que le départ s’effectue en trois
vagues avec des intervalles différés de quinze minutes. On dénombre pas moins
de 1359 cyclos à ce départ ! Un
deuxième départ est lancé vers 21h30 ce même soir, en six vagues,
pratiquement 3000 cyclos prennent le départ pour l’option des 90 heures. Le
troisième départ aura lieu le Mardi 21 août à 5 heures du matin, pour un bon
nombre de cyclos qui s’élancent sur le 84 heures, un peu plus de 700
participants et en une seule vague. Un
départ de masse où chacun essaye de se placer le mieux possible. Eclairage
en fonctionnement car le ciel s’assombrit rapidement. L’allure
est relativement rapide et déjà un long ruban de feux rouges se dessine sur
plusieurs centaines de mètres ! Côté
météo, nous avons de la chance pour le moment, la nuit et le milieu de la
matinée suivante seront secs, néanmoins un vent très présent plutôt défavorable
nous accompagnera jusqu’à Brest ! L’arrêt
facultatif de Mortagne au Perche est, pour moi, déjà un signe de mauvaise
augure ? Petit
problème mécanique sur la cassette, nécessitant une intervention chez le
mécano de service. Le
premier point de contrôle à Villaines la Juhel est rallié très tôt dans la
matinée. Nouvel arrêt à l’atelier mécanique car mon problème subsiste ? Avec
tous ces arrêts intempestifs, le temps défile ! Nous
repartons, Luc et moi, de plus belle. Le jour naissant revigore l’envie de
pédaler ! D’autant que mes ennuis mécaniques sont apparemment réglés ! La
prochaine étape se fait dans la bruine qui va vite se transformer en galère
aquatique sur 80% du parcours ! Nous
sommes tellement mouillés que les préposés au pointage sortent à notre place
la carte de route qui se trouve dans la pochette ?? Bis
répétita pour les heures qui vont suivre. Cela va devenir dantesque, tant les
conditions climatiques sont exécrables ! Et pour enfoncer encore mieux le
clou, les arrêts sont frigorifiques ! Même les plus braves tremblent comme
des feuilles. A
l’arrêt contrôle « Aller » de Carhaix, Luc et moi, nous nous accordons trois
heures de sommeil. Pierrot
Dorne, que nous avons rejoint, s’arrête également mais pour une heure de
sommeil. Le
froid nous gagne. Couchage humide, lever humide et, surtout, nous repartons
toujours humides ! Ce
sera notre unique arrêt réparateur. Plus question de dormir ! Il faut rallier
Brest au plus vite. Amorcer le retour dans la foulée sur Guyancourt ! Quelques
photos à Brest pour immortaliser l’instant, nous avons même eu droit, Luc et
moi, à une interview en règle avec caméra TV pour une chaîne TV locale sur le
pont de Brest ! Mais
inexorablement les minutes défilent ! Notre retard s’intensifie sur les
meilleures prévisions escomptées ! Mais qu’à cela ne tienne ! il faut
continuer sans trop se poser de questions ! Les
étapes successives que nous allons passer seront du même acabit. Arrêts,
pointages, restauration, sans oublier de remplir le bidon, bien sûr ! Sauf
pour le contrôle de Loudéac où l’on s’est offert un massage, effectué par de
vrais professionnels, qui nous a remis sur pieds ! Inséré
dans un petit groupe assez roulant, dans la nuit profonde en pleine campagne,
une première mésaventure me tombe dessus ! Un
blocage général de la transmission m’arrête net, seul dans la pampa !
Evidemment je n’y vois absolument rien ! A
tâtons, je repositionne l’ensemble, sans comprendre d’ailleurs. Je réussis
néanmoins à repartir. Le
contrôle de Dreux, ultime étape avant l’arrivée à Guyancourt, est le
bienvenu. Il
nous reste à effectuer une soixantaine de kilomètres mais c’est sans compter
sur la malchance de façon inopinée ! A
quinze kilomètres de l’arrivée, reblocage du système de pédalage ! Et ce
coup-ci c’est grave !!! Dérailleur arrière sorti de son axe support, pendant
lamentablement à terre ! Ma
première réaction est de me voir finir le Paris – Brest – Paris dans la
voiture balai ! Après
quelques secondes d’effroi et de réflexion, je me souviens que j’ai dans mon
bagage « un dérive-chaîne » que je ne prends d’ailleurs jamais !! Alors
j’entame une opération de survie. Dans mon malheur j’ai la chance d’avoir
cassé juste à l’entrée d’un village, au droit d’un réverbère ! car évidemment
il fait nuit noire ! Mais
cela n’est pas suffisant, un motard de l’organisation s’arrête et m’éclaire
avec sa lampe électrique tout le temps de la réparation. En
fait, j’ai décidé de me mettre en pignon fixe, en raccourcissant la chaîne,
le dérailleur étant hors d’usage. C’est
donc en 52 – 16/17 que je termine ce Paris – Brest – Paris 2007 avec deux
heures de pénalisation mécaniques !! CONCLUSION Nous
avons le mérite de l’avoir réalisé et surtout de le finir dans le temps
imparti ; Malgré les conditions climatiques désastreuses. Hormis
les problèmes mécaniques, la prestation reste néanmoins modeste !! Rendez-vous
dans quatre ans ! M.
DUBOIS |