Assurée par Mylène PICARD et Claude (mon beau-frère) (anciens cyclos musclés,transformés
par les anabolisants, en graisse) (mdr) ---------------- Pour les non
internautes, traduction (mdr) et ‘(loll) =
rires !! Après
vérification faite par des contrôleurs hautement qualifiés pour que les
consignes de sécurité de nuit soient respectées : baudrier et éclairage
(d’ailleurs preuve ci-dessous), on a pu
constater que certains avaient des lumières supplémentaires à l’étage (mdr) : du genre E.T. (Extra-Terrestre)
« moi – veux- rentrer - maison … (pour les cinéphiles) – phrase
prémonitoire pour la suite)) – ce qui veut dire qu’Alain peut donc prendre le
départ ce mardi 21 août à 5 heures pour un délai de 84 heures, mais
question ? aura-t-il la lumière à tous les étages à la fin de PBP . Vous le saurez en lisant la suite !!!!!! Le premier
ravitaillement est prévu à : « MORTAGNE AU PERCHE» km 140 - arrivée à 5 h 10 – Une check list (genre testament)….nous avait été écrite pour chaque
contrôle- ravitaillement sur laquelle il devait trouver tout ce qu’il voulait
consommer sur place, et ce qu’il devait mettre dans ses poches pour l’étape
suivante, ainsi que les fourchettes horaires de l’arrivée. Mais déjà, première surprise : lorsque je lui
posais la question à savoir ce qu’il voulait prendre comme alimention, la réponse ne fut pas longue : « rien
pour l’instant, je roule avec CHABIRAN ( que certains connaissent par sa
qualité de cylo…). Ma première pensée a été de me
dire : « que suis-je venue faire à Mortagne (j’ai
eu tout de même droit à un bisou avant de partir) » Donc, tout ce que
nous avions déballé avec Claude a été remis dans la voiture (….toujours sous
la pluie). Départ pour le prochain contrôle. N’étant
pas autorisés à prendre le parcours des cyclos,
nous prenons le parcours voiture. « VILLAINES LA JUHEL » km 222 – (arrivée à 13 heures 30)
Là, même
scénario que nous devions faire à chaque contrôle : trouver une place au
plus prêt pour que le n° 5177 puisse nous apercevoir sans nous chercher (car
dans cette épreuve, une minute de perdue ne se rattrape pas (mdr) ! et comme des forains, nous déballions et
remballions. Mais le spectacle était sur place…
heureusement. Nous pouvions comparer l’état de fraicheur de certains
avec les traits tirés d’autres…. mais
le mauvais temps, parfois des pluies diluviennes en étaient la cause…. A ce contrôle,
nous pouvions voir que certains avaient choisi l’assistance collective,
c'est-à-dire qu’au départ, ils avaient confié les bagages qu’ils désiraient
retrouver à des points bien précis (départ comme retour) « FOUGERES » - km 307 - (arrivée à 17 heures 25) Comme Pénélope
en attendant son Ulysse, je commencais à voir des têtes connues, nos amis de Verberie, Méry la Bataille,
Creil…. ce qui voulait dire qu’Alain
commençait à doubler certains partis à
21 heures….. oh, oh, qu’est ce qu’il nous réserve ce n° 5177…. J’ai ma petite
idée !!!! : la bonne
forme !! ou une défaillance qu’il nous prépare….. ?
Donc, toujours
ce rituel de repas pour Alain…… échange d’un « Camel vide » contre
un « Camel plein » + « Renutril »
(Alimentation liquide destinée aux personnes âgées ayant des difficultés… serait-il devenu
sénile subitement….notre Picard… non, je peux le confirmer)… + viande,
féculents, fruits (mais
tout cela en petite quantité) et nous voilà repartis sur le prochain
contrôle. (Toujours pas de plainte musculaire ou autre… sauf le temps…
toujours la pluie). « TINTENIAC » - km 364 – (arrivée à 19 heures 55) Toujours cette
attente que nous trouvons longue, car la pluie nous oblige à nous calfeutrer
dans la voiture, mais cela nous permet d’assister encore au spectacle ou d’échanger des impressions
avec d’autres
accompagnateurs….. car dans Paris Brest, tout est permis, le choix de sa machine, mais
obligation que celle-ci soit à deux,
trois roues et mue par la force musculaire
même dans son
choix d’hébergement, si l’on veut se reposer, en voici des exemples : Avec celui qui a sa maison sur son
dos Ou celui qui préfère s’époumoner pour le
confort du copain Mais parfois, on
rencontre aussi sur le parcours
des tricheurs, car la
« poussette » est interdite : mais je n’ai pas pu le dénoncer
car absence de plaque de cadre !
(mdr) Sur cette photo,
comment reconnaître le faux et le vrai
randonneur : 1
– vrai ou faux 2 - vrai ou faux Réponse : à la fin du récit
1
2 Poursuivons …. « LOUDEAC » - km 449 arrivée
réelle 00 heures 10 Là, toujours
cette pluie qui nous tient. Suis obligée de me tenir juste devant la barrière
d’accès au cyclo, car l’organisation avait interdit
l’accès aux voitures devant la permanence du contrôle. Mais la chance voulait
que je trouve toujours une place juste avant le contrôle et de telle façon
qu’il puisse m’apercevoir (pas de mal, les
« poids lourds » se remarquent facilement (mdr)
Et pendant mon attente, j’ai pu voir de nouveau les Cyclos
de Verberie, et Daniel Lemoine (de Creil)
accompagné du plus jeune (Club d’Amient (18 ans
trois jours avant l’épreuve . Même rituel
pour l’assistance alimentaire et vestimentaire d’alain,
sauf qu’il commençait à avoir mal un peu mal au fondement…. Alors pommade
oblige !!!!. mais pas appliquer par moi….(mdr) « CARHAIX » km 525 arrivée
réelle 5 heures Toujours bien
placé pour l’attendre. Car en l’attendant, nous essayions de fermer l’œil
mais très difficile car dans notre petite tête nous pensions :
(« là, il va faire quoi ? prendre de l’avance ou du retard »
et il fallait que tout soit prêt). Au fait, petite
précision, le copain CHABIRAN avait quitté Alain, ou c’est Alain qui avait
quitté CHABIRAN (je ne sais plus, la
fatigue commence à venir chez moi)……. Là, nous
rencontrerons Pierrot à l’aller et au retour , A
l’aller, il prenait son repas et me racontait ses déboires de départ en ce qui concerne la perte de
ses papiers….pour ce qui concernait son carnet de route, une solution a été
trouvée, mais maintenant il lui reste plus qu’à retrouver le reste :
carte bleue, carte vitale, papier identité…argent !!!. enfin la totale…
pauvre Pierrot… Mais il semblait avoir le moral « BREST »
arrivée 10 heures 45 Pensons déjà au retour !!!!!!!!!!!!!!!! Là
encore, je ne pouvais pas être plus près, juste devant le contrôle. La petite
douche demi-parcours pour nous s’imposait ainsi qu’un petit déjeuner pris à
la restauration d’organisation. Le couple MICHEL / LUC fait son apparition – Mais toujours
fidèles, roulent ensemble.
Michel se délestera de sa batterie
« fabrication maison » Sur le
retour : « CARHAIX » km 699 - arrivée 15 heures 35 (CARESSES (mdr) !! là on en aurait bien besoin loll !!!! ) Repos d’une
heure à la demande d’Alain. En raison des intempéries, plus de cuisine sur le
bord de route Nous avons
adopté la formule « restauration organisation « soupe chaude
mise en thermo, viande et pâtes dans un tupperware
que je faisais réchauffer au moment venu. Pour la première
fois, Savinien Père et Fils montraient leur bout de nez (ils devaient aller encore à Brest) De les voir nous rassurait
. Ils étaient contents.
Enfin, phénomène
que nous semblions avoir oublié : le SOLEIL …… il nous suivra jusqu’à CARHAIX, où nous avions décidé de nous restaurer avec un vrai repas…..et faire une petite sieste, non pas crapouilleuse, c’est mon beauf tout de
même !!!!! (mdr)
BONNE SIESTE CLAUDE : seule la pluie
pourra te réveiller !!! Et
chose dite, ce repos ne fut
qu’éphémère, car la pluie est revenue mais au combien diluvienne. Donc
nous nous sommes réfugiés chez Mc DO (il faut bien meubler le temps (mdr). Alain arrivait
en commençant par nous dire qu’il avait mal partout (mais c’est habituel chez
lui , il se plaint toujours – alors 1er conseil, si
vous voulez savoir comment va sa santé, ne lui dites jamais : « cà va Alain ? sa réponse est toujours : NON, mais
formulez votre demande comme cela : « çà
n’a pas l’air d’aller Alain ? sa réponse sera : SI Vous
voyez, c’est seulement qu’une question de formulation. « LOUDEAC »
km 775 - arrivée 20 heures 45 Alain se change totalement pour la
nuit (manœuvre qu’il avait déjà faite plusieurs fois en pourquoi ?
Ah, oui, j’avais oublié de vous dire qu’il pleuvait toujours !!!! il se
restaure et le voilà reparti pour le
10ième contrôle TINTENIAC ……..Nous rejoignions donc ce contrôle,
toujours par le parcours voiture. Soudain, 23 heures, le portable
sonne : Alain : « AU SECOURS » viens me chercher devant
l’Eglise de MEDREAC, je n’ai plus de lumière (vous voyez, dès le début du
récit, j’avais déjà des doutes sur la lumière
de ses étages (mdr) . Après avoir consulté le parcours, je vois
que MEDREAC était à une vingtaine de
km à peine de TINTENIAC, donc direction
Eglise, point de rencontre. Mais arrivé, personne !!!!! donc
j’essaye de le joindre sur son portable, mais tombe sur messagerie…. Imaginez
une Mimi en colère !!!! je reste donc devant cette église en attendant
qu’il s’impatiente et chose faite …. Son coup de téléphone
intervient : mais là, il me demande où je suis et je lui réponds : »
devant l’église de MEDREAC. Et là, je
sens que le ton de sa voix chang, tout mielleux :
« je me suis trompé, ce n’est pas MEDREAC, mais MENEAC, Mais le mien
aussi de ton change !!! car de MEDREAC à MENEAC, il y avait 30 km . Et encore là après avoir fait trois fois le tour
de cette église, pas de n° 5177… Mimi est patiente, mais il y a des
limites !!!! et lui, nous voyait tourner autour de cette église, mais il
restait prostré sous son antre. Il était transi. Et dès ce moment là, il ne sait pas poser de
question : il
a mis le vélo sur le porte- vélo, ce qui signifiait en langage cyclo « ABANDON » Donc, nous
laissions seuls nos copains finir leur PBP.
D’un côté, je quittais le côté festif de cette épopée, mais très déçue
par les circonstances atmosphériques connues depuis le départ. Réponse à la question posée sur le vrai ou le faux
randonneur : il fallait répondre le 1 car lui seul possède la tenue de cycliste
(jambes à l’air) et pas (jambes en l’air) (mdr) CONCLUSION :
« E.T . (Extra-Terrestre)
est rentré « MAISON » tous
feux éteints !!!!!! après avoir
effectué Si Alain PICARD
n° 5177 changera de n° en 2011, faites que le personnage ne change pas ! Il est
unique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (mdr) signé
(quelqu’un qui le connaît bien) FELICITATIONS A
TOUS et surtout à ceux qui effectuaient celui-ci
pour la première fois Comme Guy GARCIN et Claude SAVINIEN Remerciement à Claude (troisième participation en tant
qu’assistance) pour sa précieuse aide et tous les fous rires pris ensembles
au cours de ces aventures. Car assister Alain, n’est ni
triste, ni reposant. Rédaction :
Mylène Picard -
Les photos du n° 5177 autorisées à être publiées - Les autres
photos (autorisées à être publiées par
la Rédaction elle-même) Récit lu et
autorisé à être publié par le n° 5177 lui-même (Alain PICARD) LES COULISSES |